Les 5 erreurs à ne pas faire dans la conception d’un module VR

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La réalité virtuelle à 360° est une formidable opportunité pour la prévention des risques en entreprise. Elle permet d’expérimenter des situations dangereuses en toute sécurité et d’ancrer les bonnes pratiques de manière immersive. Cependant, la conception d’un module VR efficace repose sur plusieurs étapes stratégiques. Voici les cinq erreurs à éviter absolument pour maximiser l’impact de votre formation.

1) Mal choisir son sujet

Tous les thèmes ne sont pas adaptés à la réalité virtuelle. Un bon module VR doit s’appuyer sur des contenus visuels, interactifs et immersifs. Si votre sujet est purement théorique, comme la comptabilité ou l’utilisation d’un logiciel, il sera difficile de tirer parti des avantages de la VR. En revanche, pour la prévention des risques, l’intérêt est évident : mettre les apprenants face à des situations à risques, leur faire prendre des décisions et observer les conséquences de leurs choix.

Mais même sur la prévention des risques, il faudra rester vigilant et aborder les aspects pratiques et situations réelles plutôt que de détailler une norme précise par exemple.

2) Adopter un discours descendant

La clé d’une formation efficace est l’interactivité. L’apprenant doit être acteur de son apprentissage et non simple spectateur. Plutôt que d’exposer passivement des informations, faites-le interagir : poser lui des questions, amener-le à prendre des décisions, et surtout, il est essentiel de lui permettre d’apprendre de ses erreurs. Une approche gamifiée et basée sur l’expérimentation renforcera la mémorisation et l’engagement.

3) Vouloir être exhaustif

Un module VR ne peut pas tout couvrir. L’objectif est de créer un déclic, d’ancrer un message fort. Donc, inutile d’intégrer toutes les réglementations ou d’aborder tous les aspects d’une situation. Privilégiez un contenu ciblé, percutant et complétez par d’autres supports (e-learning classique, fiches récapitulatives, vidéo de présentation, QCM évaluatif, etc.). La VR doit être un moment fort de la formation, pas son unique composant.

4) Ne pas anticiper le mode de diffusion

Un module VR ne s’utilise pas de la même manière selon le contexte. Sera-t-il utilisé seul ou avec un formateur ? Diffusé sur un PC ou via un casque VR ? Ces choix impactent directement le contenu et la structure de la formation. Si l’apprenant est seul, le module devra être plus guidé et explicite. En revanche, avec un formateur, il peut se permettre d’être plus immersif et interactif. Anticiper ces paramètres est essentiel pour garantir une expérience fluide et adaptée.

Il est également possible de faire le choix d’un module tout terrain, qui puisse s’adapter à toutes ces situations, mais quoiqu’il arrive, cela s’anticipe.

5) Négliger les fausses propositions

Dans un module interactif, la qualité des choix proposés est essentielle. Si les erreurs sont trop évidentes ou trop complexes, l’apprentissage sera biaisé. Un QCM pertinent ou une mise en situation efficace repose sur des options réalistes, amenant à la réflexion. Ce sont les fausses réponses, plus que les bonnes, qui rendent une formation pertinente et impactante.

Conclusion

Bien sûr, de nombreuses autres erreurs peuvent être évitées dans la conception d’un module VR, mais il fallait bien en choisir. L’important est de toujours garder à l’esprit l’objectif pédagogique et l’expérience utilisateur.

Si vous souhaitez approfondir le sujet ou bénéficier d’un accompagnement personnalisé, n’hésitez pas à nous contacter. Nous serons ravis d’échanger avec vous !

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